Luz - Marin LEDUN

Editions J'ai Lu
Parution : 24 août 2016
156 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :

Premier dimanche des vacances d'été. Luz claque la porte de chez elle, furieuse après ces adultes qui restent à table jusqu'au milieu de l'après-midi, qui rient et qui boivent trop. Légèrement grisée par le soleil brûlant, l'adolescente gagne les rives de la Volte où se prélassent des groupes de baigneurs. Elle rencontre bientôt Thomas, un élève de troisième qu'elle connaît peu mais qui lui plaît, accompagné d'une amie. Tous trois décident de se rendre jusqu'à un point d'eau difficile d'accès, mais beaucoup moins fréquenté...

Marin Ledun est l'auteur d'une douzaine de romans. Il a reçu de nombreuses distinctions, notamment le Grand Prix du roman noir 2012 pour Les Visages écrasés. Le prix Amila-Meckert 2014 lui a été décerné pour son roman L'homme qui a vu l'homme. En douce vient de paraître aux Editions Ombres Noires. 

Ce que j'en ai pensé :

156 pages écrites en gros caractères, 156 pages qui défilent vite, à l'image de ces ados qui tourbillonnent, se télescopent, s'acheminent vers le drame.

La narration est rythmée, précise et rend parfaitement l'ambiance tendue ; le personnage principal (une ado de 15 ans aux prises avec les changements de son corps de future femme et des élans qu'il suscite) est finement brossé, restituant les émois et les interrogations, mais aussi les peurs et les "dégoûts" mais... dans un roman policier, ça ne fait pas tout ! 
J'ai eu la tentation en fin de roman de me dire "tout ça pour ça"...Un peu plus de drame n'aurait pas nui !

Malgré tout, malgré le peu de pages, ça se lit avec plaisir et l'ensemble se tient...Le seul truc à vraiment reprocher, (et ça m'agace à chaque fois) ce sont les incohérences :

page 18 : "Luz se dit que si ses parents ne s'entêtaient pas à lui refuser l'achat d'un portable (...)"

page 52 : "Luz consulte son portable."

page 102 : "Si seulement ses parents avaient accepté de lui acheter un portable."

Alors, Luz a-t-elle ou non un portable ? Ah ah !
A lire les critiques deci-delà, je crois que personne ne s'en est rendu compte ;o)

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