Police - Hugo BORIS

Editions Grasset
Parution : 24 août 2016
198 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :

Ils sont gardiens de la paix. Des flics en tenue, ceux que l’on croise tous les jours et dont on ne parle jamais, hommes et femmes invisibles sous l’uniforme. 
Un soir d’été caniculaire, Virginie, Érik et Aristide font équipe pour une mission inhabituelle : reconduire un étranger à la frontière. Mais Virginie, en pleine tempête personnelle, comprend que ce retour au pays est synonyme de mort. Au côté de leur passager tétanisé, toutes les certitudes explosent. Jusqu’à la confrontation finale, sur les pistes de Roissy-Charles-de-Gaulle, où ces quatre vies s’apprêtent à basculer. 
En quelques heures d’un huis clos tendu à l’extrême se déploie le suspense des plus grandes tragédies. Comment être soi, chaque jour, à chaque instant, dans le monde tel qu’il va ?
 
Hugo Boris est l’auteur de quatre romans très remarqués aux éditions Belfond, Le Baiser dans la nuque (2005), La Délégation norvégienne (2007), Je n’ai pas dansé depuis longtemps (2010) et Trois grands fauves (2013). Tous sont disponibles chez Pocket. Il a été assistant réalisateur sur plusieurs documentaires à la télévision, travaille dans une école de cinéma le jour et écrit la nuit.

Ce que j'en ai pensé :

Il y a des hommes sous les uniformes (pour ceux qui en douteraient !)... Il y a aussi des missions qu'on ne remplit pas le cœur léger et des moments où on voudrait lâcher prise, désobéir, ne plus être un fonctionnaire aux ordres. 

C'est le fil rouge de ce très court roman, incisif et percutant : ce type qu'il faut reconduire dans son pays où il se fera sans doute tuer, un tadjik discret, prostré et terrorisé, dont la vie bouleverse celle de ces policiers. Trois uniformes qui cachent des histoires personnelles parfois difficiles, des doutes et de la fatigue, une incompréhension face au monde mais surtout une profonde humanité.

Je n'avais jamais lu Hugo Boris mais j'ai vraiment aimé son écriture vive quoique sensible qui dessine, dans ce huis-clos, de beaux portraits de flics (c'est d'ailleurs sans doute pour mieux les dévoiler qu'il laisse le personnage du tadjik au second plan, comme dans l'ombre). 
Le roman n'est pas un polar, pourtant le rythme est soutenu, la tension va crescendo, et c'est très réussi !

4 commentaires:

  1. oui il fait son petit bonhomme de chemin, je le lirai une fois arrivé à la BM mais dans quelque temps !

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  2. Tout le monde l'aime ce livre j'ai l'impression, sauf moi ...

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  3. Plus le temps passe, plus j'ai envie de découvrir ce roman et cet auteur !

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