La fille sur la photo - Karine REYSSET

Editions Flammarion
Parution : 4 janvier 2017
304 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :

Quand elle accourt au chevet de Garance, la fille de son ancien compagnon, Anna doit faire face à tout ce qu'elle a cru laisser derrière elle. Le foyer qu'elle a fui et la place incertaine qu'elle y a tenue pendant dix ans. Son histoire d'amour avec le «grand homme», réalisateur de renom, qu'elle a quitté pour un admirateur plus inquiétant qu'il n'en avait l'air. Les trois enfants qu'elle a «abandonnés», après les avoir aimés comme s'ils étaient les siens. Les raisons de son départ, dont elle-même a fini par douter, et les traces qu'il a laissées dans le cœur des uns et des autres. Est-il trop tard pour recoller les morceaux ? Est-ce seulement souhaitable ? Avec autant de vigueur que de délicatesse, Karine Reysset suit son héroïne dans sa quête d'identité et d'indépendance.







Née en 1974 en région parisienne, elle est aussi la compagne d'OlivierAdam. Elle se consacre à plein temps à l'écriture de romans pour adultes et de livres pour la jeunesse depuis 2006 et a publié près d'une vingtaine de romans.

Ce que j'en ai pensé :

Qu'est-ce qu'elle est torturée cette héroïne-narratrice !! si peu sûre d'elle, toujours en proie au doute et perpétuellement "abandonnée"...tellement terrifiée à l'idée d'abandonner ses proches elle-aussi, comme dans une sorte de malédiction, de schéma répétitif...

Il faut dire que son enfance a été compliquée, marquée par la fuite de sa mère (dont elle sent qu'elle ne l'a peut-être jamais trop aimée ?), puis une vie adulte en tant que belle-mère d'enfants eux-même abandonnés par leurs mères...

Un rien compliqué tout ça ? Sans doute..d'autant qu'on se perd un peu au début dans les filiations énoncées et qu'il faut quelquefois réfléchir à qui est la mère/le père de qui ! Un brin confus parfois mais...ça tient la route pour le peu qu'on s'intéresse aux romans d'autofiction (on décèle ici et là quelques faits  qu'on imagine autobiographiques), ou qu'on s'en tienne au rythme de ce livre, à la narration enlevée.

Pourtant, les thèmes sont sombres et les multiples questionnements de la narratrice, à la perpétuelle quête d'une vie plus "douce", en tout cas plus libre ou plus "indépendante", peuvent lasser. De la difficulté de trouver sa place, dans une famille recomposée comme dans la vie en général et de la difficulté aussi d'être une mère ou de choisir de ne pas l'être..

Dommage qu'on détecte, en filigrane, les mêmes ressorts que ceux qu'on trouve chez Olivier Adam : la Bretagne, les falaises à suicide, la dépression, les solitudes et les affres de l'amour...
Dommage aussi qu'on ne sache pas très bien d'où vient la dépression-anorexie de Garance (l'abandon encore une fois) ou quelle est la véritable maladie psychique de Gaspard.
C'est ce qui m'a le plus gênée finalement bien que l'ensemble m'ait plu et que j'ai lu le roman d'une traite !



Merci à Babelio et aux Editions Flammarion pour cette lecture qui m'a permis de découvrir l'auteur.


2 commentaires:

  1. Je ne suis pas attirée par ce roman ....

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  2. Pareil mais tu as lu vite le roman envoyé par Babelio, moi je l'ai reçu hier ...

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