N'éteins pas la lumière - Bernard MINIER

Editions Pocket
Parution : 12 février 2015
704 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

« Tu l’as laissée mourir… »
Le soir de Noël, Christine Steinmeyer, animatrice radio à Toulouse, trouve dans sa boîte aux lettres le courrier d’une femme qui annonce son suicide. Elle est convaincue que le message ne lui est pas destiné. Erreur ? Canular ? Quand le lendemain, en direct, un auditeur l’accuse de n’avoir pas réagi, il n’est plus question de malentendu. Et bientôt, les insultes, les menaces, puis les incidents se multiplient, comme si quelqu’un cherchait à prendre le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s’effondre. Avant que l’horreur fasse irruption.
Dans les ténèbres qui s’emparent de sa vie, la seule lueur d’espoir pourrait bien venir d’un certain Martin Servaz.


Ce que j'en ai pensé :

C'est à cause du titre de ce roman que j'avais jusque là dédaigné Bernard Minier : je déteste les titres à rallonge et celui-là donnait une impression de roman de gare. Mais, après la diffusion du téléfilm "Glacé" sur M6 et la lecture de "Le cercle" que j'avais beaucoup aimés, je me suis dit qu'il fallait que je continue à découvrir les enquêtes de ce flic un peu névrosé qu'est Martin Servaz.

Pourtant, en maison de repos au début du roman, son rôle parait presque dérisoire..Il n'apparait d'ailleurs au départ pas comme un élément décisif ou résolveur de l'intrigue.

Le thriller surfe sur la paranoïa et le harcèlement, mettant en place des situations hallucinantes dans lesquelles la victime perd pied. 
Qui est l'instigateur de toutes ces manipulations et persécutions ?

Bernard Minier offre un luxe de détails, tant sur la personnalité ou le ressenti des personnages (et on se sent englué comme Christine dans le cercle vicieux où elle s'enferme), sur cet hiver toulousain si rude, sur l'aéronautique aussi puisque Toulouse en est la capitale française. 
C'est pourtant comme d'habitude fluide et la narration est captivante !

J'aime de plus en plus Servaz, sa peur de l'avion, son obsession pour Hirtmann le serial killer, sa monomanie pour Gustave Mahler, ses cernes et sa barbe mal rasée...Un personnage captivant à lui-seul !

3 commentaires:

  1. J'avoue que les personnages (Servaz en tête) m'intriguent beaucoup...
    Je mets la main dessus si je le vois.

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  2. Je n'ai pas vu la série sur M6, il faut dire que ce genre de thriller ne m'attire pas du tout mais je ne doute pas que c'est bien mieux qu'un roman de gare ;)

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  3. Je n'ai pas encore lu celui-ci mais je compte bien le faire d'ici peu de temps ! J'espère que je l'aimerais tout autant que les deux premiers :)

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